L’expression « N’y en a-t-il pas plus ? » reflète la perspective d’une personne qui fait de sérieux efforts pour servir l’humanité, qui ne baisse pas les bras face aux problèmes, qui repousse les limites et qui fait preuve de constance, de résolution et s’efforce d’être juste et véridique. Une personne qui se consacre à cette cause est le héros de la parole « N’y en a-t-il pas plus ? » Ces héros utilisent toutes sortes de bénédictions et de capacités qui leur sont accordées pour construire « les îles de paix » dans le monde pour toute l’humanité. Ils ne se considèreront jamais suffisants dans ce cheminement et s’efforcent toujours d’atteindre encore mieux la connaissance de Dieu.

« Le vrai croyant, tout en sachant pouvoir surmonter toutes sortes de difficultés et de problèmes avec la Miséricorde et la Compassion de Dieu, acceptera dès le début qu’en ce qui concerne la disposition naturelle, il ait besoin de la société. Sa personnalité ne se manifestera que par soutien des personnes qui l’entourent. En aucun cas, il ne se considérera comme autosuffisant. Il ne se précipitera jamais lorsqu’un devoir ou un poste lui est offert. Tout d’abord, il regardera autour de lui pour voir si des personnes plus qualifiées sont présentes, et au cas où il en verrait, il se retirerait et donnerait une chance à cette personne. Il ne croira jamais qu’il donne son dû au poste dans lequel il se trouve et cherche toujours des moyens d’être plus efficace. Ses connaissances actuelles ne lui suffiront pas, il considèrera l’apprentissage comme son devoir de toute une vie et cherche toujours à atteindre de nouveaux horizons d’ingéniosité. Il ne se considèrera jamais suffisant pour se rapprocher du Tout-Puissant ; il ne concédera pas son rang spirituel actuel adéquat et s’efforcera continuellement d’être beaucoup plus proche de Dieu. Oui, un croyant est une personne qui ne se considère pas comme autosuffisante et qui est toujours à la recherche de moyens pour tirer le meilleur parti de chacune de ses actions en disant : « N’y en a-t-il pas plus ? »¹⁾

« Afin de mettre en œuvre ce que nous savons dans la vie pratique, tout d’abord, il faut éviter que la connaissance ne soit une information grossière et simple ; il doit être transformé en “ilm”, dans le sens de connaître une matière avec sa vraie nature et de saisir cette matière par la conscience et la pensée systématique. »

Dans le Coran, Dieu Tout-Puissant donne l’ordre à Son Noble Messager (ce qui peut être interprété comme suit) :

« … Dis plutôt : “Seigneur, donne-moi encore plus de savoir !” » (Taha, 20/114)

Chacun d’entre nous, en tant que disciple du Prophète, est alors présumé être un fervent chercheur de connaissances cherchant toujours à approfondir ses connaissances. Par exemple, la récitation du Coran est une obligation religieuse. Cependant, même si nous mémorisons tout le Coran, si nous ne faisons pas d’efforts pour le comprendre et l’approfondir, nous ne profiterons pas des trésors du Coran, source éternelle de lumière.²⁾

« … être sincère et loyal est en proportion directe avec son degré de foi. Plus sa foi est solide, plus cette personne réussira à acquérir la sincérité. Les croyants ne devraient jamais cesser de s’efforcer d’atteindre une foi plus solide ; ils devraient toujours demander plus, essayant de mieux comprendre la connaissance des lois de la création et de la religion, dans un effort pour faire des progrès continus dans la foi et la connaissance de Dieu. Ils devraient faire un effort incessant à cet égard, gravissant des degrés de certitude dans la foi, et s’élevant d’un niveau au suivant. »³⁾

« … à mesure que ce voyageur réfléchit et lit chaque page de l’Univers, sa croyance, qui est la clé du vrai bonheur, commence à se renforcer ; sa connaissance de Dieu, la clé du progrès spirituel, augmente, et la vérité de la croyance en Dieu, la source et le fondement de toute perfection, se développe en eux d’un degré de plus, leur procurant de nombreux plaisirs spirituels et éveillant davantage leur curiosité et leur ardeur. Après avoir écouté les leçons parfaites et convaincantes que leur ont enseignées les cieux, l’atmosphère et la terre, le voyageur demande : “Y a-t-il plus ?” À ce moment-là, ils entendent les invocations bruyantes et ravissantes de Dieu faites par les mers et les de grands fleuves qui s’y jettent ; ils écoutent un moment ces sons lugubres et agréables. À la fois verbalement et avec une éloquence muette, ils disent : “Regardez-nous et lisez-nous aussi !” »⁴⁾

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